La Brenne des étangs, des roseaux et des oiseaux. Voici en résumé un bref passage de 12h sur place.
Sur l'étang Foucaut à 7h30 du matin en compagnie d'un photographe animalier on voyage en observant ce Crabier chevelu (Ardeola ralloïdes) en pêche parmi les joncs en compagnie du Foulque macroule (Fulica atra).
Un Héron pourpré (Ardea purpurea) qui ne sera pas le seul tient la pose le temps d'un cliché de moyenne qualité...
A défaut d'oiseaux quelques fois en se penchant d'une petite fenêtre d'observatoire on peut profiter d'une Rainette arboricole (Hyla arborea) faisant la sieste sur une feuille de roseau.
Sur la route, les Hirondelles de rivages (Riparia riparia) se rassemblent, premières arrivées au printemps, elles commencent à sentir le vent tourné et préparent leur départ dès le mois d'août.
Dans les patûres alentours la Piegrièche écorcheur (Lanius colurio) chasse pour nourrir ses jeunes, cette femelle peut farouche me fera le plaisir d'une belle observation.
Voilà la bête, de loin certes, mais là quand-même. Cette tortue Cistude d'Europe (Emys orbicularis) est l'un des emblèmes du Parc Naturel Régional de la Brenne.
Sur l'étang Cistude était présent également les aigrettes Grandes (Egretta alba) et Garzettes (Egretta garzetta). Cachés parmi les fourrés de saules, une famille de Blongios nains (Ixobrychus minutus) appaissait de temps à autres.
Sur d'autres étangs, à la recherche du Vanneau à queue blanche (point vu la bête) pas mal de limicoles se nourrisant sur les vasières : Chevaliers gambette (Tringa totanus), culblanc (Tringa ochropus), arlequin (Tringa erythropus), sylvain (Tringa glareola); des Echasses blanches (Himantopus himantopus), Bécassines des marais (Gallingo gallingo) et des Vanneaux huppés (Vanellus vanellus).
Et bien sûr : les Guifettes moustacs nourrissaient leurs jeunes en bandes au-dessus des cariçaies et des nénuphars.
Olivier et Adeline.