Comme chaque année au mois de janvier, les chiroptérologues se regroupent pour faire un comptage des populations sarthoises.
En hiver, les chauves-souris ne se rencontrent pas toutes dans les mêmes endroits.
Les espèces forestières supportent les variations de température plus importantes et sont présentes à l'entrée de cavités.
Les Oreillards, les Pipistrelles : nombreux réveils en cas de redoux.
Les Sérotines : passe l'hiver sur leur site d'été en charpente. Rare en cave.
Les Murins de Bechstein : caves humides, arbres. Ils supportent de grosses variations de températures.
Les Murins de Natterer : dans des fissures profondes.
Les barbastelles : dans les endroits ventilés et humides peu attractifs pour les autres.
On ne trouve ces espèces qu'en petite quantité.
Oreillard roux : zones à hygromètrie élevée. Il peut résister à de basses températures.
Murin de Natterer avec ses oreilles en forme de spatule recourbée.
D'autres espèces ont besoin de plus de stabilité dans les températures pour leur repos hivernal.
Rhinolophes : le Grand Rhinolophe (grandes cavités humides avec une température entre 7 à 9°C).
le Petit Rhinolophe : toutes cavités entre 4 à 11°C.
Murin à oreilles échancrées : hibernation profonde et longue (jusqu'à 7 mois).
Grand Murin : fissures et plafonds de cavités humides.
Enfin les "petits" Murins à moustaches bien que forestiers peuvent se retrouver un peu dans toutes les parties des caves fraiches (9°C).
François